Pour les quatorze stagiaires qui suivent la formation Régisseur du spectacle à l’ISTS, le chemin parcouru depuis la rentrée de septembre a été riche : acquisitions théoriques et pratiques, multiplication de rencontres et d’expériences auprès de professionnels venus transmettre leurs connaissances, découvertes de lieux scéniques… Pour mieux se préparer à maîtriser sur le terrain les différentes techniques du spectacle vivant et intégrer ces enseignements, ils ont effectué un stage en entreprise. C’est ainsi que pendant deux semaines des théâtres nationaux, maisons d’opéras, salles de concerts, théâtres conventionnés, un prestataire de service et une compagnie de Cirque ont su intégrer les stagiaires dans leurs équipes.
Au cours de la formation Régisseur du spectacle, les stagiaires ont choisi un approfondissement en son ou en lumière qui leur permettra de développer une connaissance et une compréhension d’un champ technique de spécialité, au service de la mise en œuvre et de l’exploitation des équipements techniques du spectacle vivant. Une part importante de la formation Régisseur du spectacle est dévolue à cet enseignement technique d’approfondissement. Il est composé de trois modules et se conclut par un « Laboratoire Technique ».
Cet approfondissement est l’occasion pour les stagiaires de découvrir des lieux partenaires de notre territoire régional : la SMAC Paloma – la Scène de Musiques Actuelles de Nîmes Métropole – pour des modules GrandMA2 et projecteurs asservis, ou la salle de concert le Cargo de nuit à Arles pour un exercice de sonorisation de groupe avec un trio de musiciens. Le travail en commun avec des artistes du plateau et de la scène est un moment clé d’enrichissement des enseignements et des pratiques, que ce soit pour la conduite lumière avec Charlotte Adrien, ou pour la sonorisation avec le groupe Romdom et la multidiffusion théâtrale avec Valérie Paüs.
Le « Laboratoire Technique » sera un moment d’évaluation et offrira la possibilité aux futurs régisseurs d’opérer une synthèse pratique conjuguant l’exigence de la mise en œuvre technique d’un projet écrit à la souplesse nécessaire à l’adaptation au réel d’un équipement scénique : deux conditions liées à l’exercice de leur métier dans les règles de l’art.
N.B. : Nous remercions La Comédie Française, l’Opéra-Comique, le Théâtre du Châtelet, le studio Dushow, l’Opéra du Grand Avignon, le Théâtre National de la Criée, le Théâtre Joliette-Minoterie, Théâtre du Toursky, la compagnie Archaos, le ballet Preljocaj, la SMAC Paloma, le Théâtre de Nîmes, Le Cratère – Scène Nationale d’Alès et Angers Nantes Opéra.
