Julien Sesniac, 30 ans
Intermittent du spectacle
Ancien stagiaire de la formation « Chef machiniste du spectacle vivant » de l’ISTS, promotion 2013
Je travaillais déjà au Théâtre de Thionville et j’ai repris tout de suite après le stage.
En parallèle, je monte une coopérative visant à réhabiliter un studio d’enregistrement pour faire de la création lumière et sonore.
Q : Comment votre choix s’était-il porté sur cette formation ?
Cela faisait déjà 3 ans que je travaillais dans le milieu du spectacle, à faire principalement du travail de « road ». J’ai suivi des stages en sécurité sur le travail en hauteur, les échafaudages, le CACES… Mais j’avais besoin d’acquérir toutes les compétences techniques pour m’orienter vers ce qui m’intéresse le plus : le théâtre.
Au départ, j’hésitais entre ce stage et celui de « Régisseur du spectacle » car le Régisseur du Théâtre de Thionville avait suivie cette dernière formation deux ans plus tôt.
Ayant participé à la construction de décors au théâtre, j’ai tout de suite été intéressé par l’apprentissage traditionnel du métier de Chef machiniste proposé par la formation de l’ISTS. C’est ce qui a fixé mon choix.
Q : Vous avez donc suivi ce stage avec un objectif d’apprentissage bien précis. Vous a-t-il apporté ce que vous attendiez ?
Oui, tout à fait. Je recherchais une vraie compréhension de la machinerie pour travailler dans les structures où j’interviens régulièrement.
C’est à l’ISTS que je l’ai trouvé.
Q : Votre position au sein de l’équipe technique du Théâtre de Thionville a-t-elle évolué depuis votre formation ?
J’ai pris davantage confiance en moi et acquis plus d’autonomie. Pendant le stage, j’ai réellement pris conscience des enjeux du métier et de l’impact de nos décisions. Depuis, tout cela se fait ressentir pendant les réunions de travail. Mon opinion a plus de poids dans l’équipe et est réellement appréciée.
Q : Est-ce que la durée du stage a suscité chez vous des craintes, que ce soit par rapport à vos droits d’intermittent ou par rapport à la reprise de votre activité après la formation ?
Non pas vraiment. Ma plus grande crainte était surtout de revenir à l’école à l’âge de 30 ans ! J’avais peur de ne pas être capable de suivre à nouveau un rythme « scolaire », de ne pas être assez attentif durant les cours…
Mais ça n’a pas été le cas. Le savoir enseigné pendant la formation avait des applications concrètes, palpables par rapport au métier-même de Chef machiniste, ce qui a d’autant plus déterminé ma motivation.